Très tôt dans notre vie, nous avons mis en place des stratégies, des comportements, pour survivre, arrêter de souffrir, ou tenter d’être aimé.

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​Ces stratégies ne font que nous aider à contourner notre souffrance, ou à se sur-adapter à elle, et elles finissent au bout du compte par nous étouffer, par entraver notre développement. Certaines de nos stratégies débouchent même sur l’auto-punition, l’auto-sabotage.

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Leur origine, nous l’avons oubliée et enfouie quelque part dans notre inconscient. Nous nous étonnons alors d’avoir certains comportements dont nous ne connaissons pas la source et dont nous n’arrivons pas à nous défaire.

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Nous nous sentons comme enfermés dans un cercle vicieux, une roue sans fin dans laquelle nous n’arrêtons pas de tourner, et nos croyances avec elle. Croyances que nous « ne valons rien », que nous « ne sommes pas aimés » (etc.), et toutes ces culpabilités qui nous assaillent.

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Ces croyances sont le fruit d’émotions vécues et non assimilées et qui ont donné lieu à des interprétations, pour la plupart erronées, et qui sont nées à divers moments de notre existence (dans le ventre de notre mère, dans notre enfance, ou même lors de notre conception ou avant elle…).

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C’est tantôt l’embryon, tantôt le petit enfant en souffrance en nous, qui tire les ficelles de notre vie, comme si nous étions de simples marionnettes.

Et ces croyances ne font que se reconfirmer, en permanence, dans notre existence, et ce, de plus en plus, et de plus en plus fort, réduisant peu à peu nos marges de manœuvre jusqu’à ce que nous ne puissions plus du tout bouger, plus du tout respirer.

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Nous sentons alors qu’il est temps pour nous de se libérer de tout ça…